Lyon and Pierre Sage return to reality

Lyon et Pierre Sage reviennent à la réalité
Il n’était pas exagéré de dire que l’Olympique Lyonnais était au bord d’une relégation impensable.
La saison dernière, l’Olympique Lyonnais s’est révélé être l’équipe la plus inconstante de Ligue 1. Début décembre, ils étaient derniers du classement et en étaient à leur troisième entraîneur de l’année après le licenciement de Laurent Blanc et de son successeur Fabio Grosso.
Il y avait peu d’espoir pour Pierre Sage, qui avait été parachuté au poste d’entraîneur par intérim le 30 novembre, après avoir occupé auparavant le poste de directeur du centre de formation de Lyon.
Il n’avait jamais travaillé comme entraîneur d’équipe première en dehors d’un passage à la tête du Chambéry SF en 2013. Et en vérité, il semblait évident que sa nomination n’était rien de plus qu’un simple prérequis pour assurer la relève de Lyon jusqu’aux vacances de Noël, où ils pourraient s’assurer un nom plus expérimenté.
Cependant, ce qui s’est passé ensuite était totalement inattendu, car Sage s’est avéré être l’homme parfait pour ce rôle, en évitant habilement le désastre et en supervisant une renaissance miraculeuse.
Sous sa direction, le club a été radicalement transformé, le club a grimpé au classement en terminant 6e, tout en atteignant la finale de la Coupe de France (où il a perdu contre le Paris Saint-Germain) et en s’assurant une place en Ligue Europa cette saison.
L’évolution des attentes façonne l’été lyonnais
Les réalisations de Sage ont été récompensées au cours de l’été par un contrat de deux ans pour le garder comme entraîneur permanent, et avec ce contrat sont venues de tout un ensemble d’attentes nouvelles.
Sage a compris que la saison dernière avait représenté à bien des égards un coup franc : « Le plus dur pour moi commence maintenant dans le sens où il y a maintenant des attentes envers moi, mais ce n’est pas un problème. » C’est cependant un nouveau défi pour le manager.
Lyon a fixé des objectifs élevés cette saison après les promesses qui ont été montrées lors de la deuxième moitié de la campagne étrange de l’année dernière.
Le club a beaucoup investi avec les arrivées de Georges Mikautadze et Moussa Niakhaté (respectivement achetés au FC Metz et à Nottingham Forest pour un montant cumulé de 50,4 M€) qui ont rejoint les recrues du mercato hivernal.
L’ambition du propriétaire John Textor est claire. L’homme d’affaires américain veut transformer à terme Lyon en un club capable de détrôner le PSG (et plus immédiatement en habitué de la Ligue des champions), et cet objectif a certainement filtré jusqu’aux joueurs.
La semaine dernière, avant le début de la saison, le vice-capitaine Corentin Tolisso déclarait « L’objectif est bien sûr d’être le plus haut du classement… En avril ou mars, j’espère pouvoir vous dire que nous visons le podium. »
Lyon redescend sur terre
Après un été passé à rêver de ce que cette saison pourrait apporter à une équipe lyonnaise bien installée, qui avait gardé la plupart de ses joueurs clés de leur miraculeux redressement, les Gones ont dû faire face à une cruelle épreuve de force en terminant le week-end d’ouverture de la Ligue 1 par une défaite 3-0 contre le Stade Rennais.
Les Rennais ont été exceptionnels tout au long des 90 minutes et ont semblé être l’équipe la plus soudée, même s’ils arrivaient à ce match après un été de bouleversements avec Désiré Doué, Guela Doué, Enzo Le Fée et le fidèle Martin Terrier qui quittaient tous le club pour de nouveaux pâturages.
Benjamin Bourigeaud, lors de ce qui était probablement son dernier match pour Rennes, a ouvert les débats avec un coup franc qui a été cruellement dévié pour tromper Lucas Perri. Amine Gouiri a doublé le score quelques minutes plus tard en profitant d’une terrible passe en retrait de Niakhaté.
Ce sera une soirée à oublier pour les deux grandes recrues lyonnaises, puisque Mikautadze ratera un penalty en seconde période. Henrik Meister mettra fin au match sans aucun doute quelques minutes plus tard.
Il n’y a clairement aucune raison pour que Lyon panique à propos du résultat. Cependant, il est décevant que le club ait semblé si désynchronisé et n’ait pas pu démarrer sur les chapeaux de roue dès le premier match.
Il faudra travailler avant une série de matches difficiles qui verront Lyon affronter l’AS Monaco, le RC Strasbourg Alsace, le RC Lens et l’Olympique de Marseille.